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Post-éditer une traduction automatique pour gagner du temps et de l’argent
Dans de nombreux domaines, les robots remplacent les êtres humains avec succès. Depuis quelques années, les applications de l’intelligence artificielle se multiplient, et elles se sont particulièrement développées dans la sphère de la traduction. Traduction automatique, traduction post-éditée, que veulent dire ces termes, et quels avantages en retirer en temps et en argent ?
Définition de la traduction post-éditée
Qui n’a jamais utilisé Google Translate ou Microsoft Bing Translator en tombant nez à nez avec un mot inconnu ? Peu d’entre nous, assurément. Si tel est le cas, nous savons également que la traduction automatique générée par ces machines demeure souvent insatisfaisante même si l’analyse incessante des contenus ne cesse de l’améliorer. Une intervention humaine reste nécessaire afin de rendre intelligible le contenu. Ce travail se nomme la post-édition. Cette nouvelle spécialisation consiste à demander la révision comparative d’une traduction automatique effectuée, dans un premier temps, par un logiciel, par un traducteur professionnel qui la vérifie, la complète, la remanie, at la corrige.
Le gain de temps de la traduction post-éditée
Étant donné les progrès de la traduction automatique, et en fonction de la complexité de l’original, y recourir permet de gagner un temps considérable car dans un premier temps la traduction est automatique et quasi instantanée.
A la relecture, on constatera peut-être que certaines phrases ne nécessitent aucune correction. Parfois, les modifications restent minimes et s’effectuent rapidement. L’intervention du post-éditeur s’avère donc moins chronophage que pour une traduction classique car sa mission de relecture n’est pas la même : pour plus d’efficacité, le post-éditeur considère que le destinataire de la traduction pourra tolérer certaines « tournures artificielles », si toutefois la compréhension du texte n’est pas compromise. Sa mission consiste à se concentrer sur :
– Les défauts structurels : contresens, non-sens, terminologie erronée…
– les erreurs de grammaires et de syntaxe : ordre des mots, accords
– les fautes d’orthographe et les erreurs de ponctuation
Le gain d’argent de la traduction post-éditée
Une traduction post-éditée requiert quatre fois moins de temps qu’une traduction humaine : quarante pages au lieu de dix peuvent être traduites en une journée. Dans un contexte de réduction budgétaire important, notamment à la suite du confinement, la post-édition peut s’avérer particulièrement rentable. Mais attention, ici rapidité rime avec efficacité. Le post-éditeur ne recourt pas à de grandes qualités rédactionnelles.
Évidemment, dans ces conditions, la post-édition ne saurait en aucun cas s’appliquer à tous types de documents. Il demeure d’ailleurs primordial de bien définir le besoin et l’objectif des clients, afin de leur proposer la solution de traduction adaptée à l’utilisation qu’ils souhaitent en faire. Mais il serait vain de nier que la profession tend vers plus d’interventions automatiques. Pour preuve, chez CG, nous formons nos traducteurs à ces technologies. Si les subtilités des langues ne peuvent pas toujours se comprendre et se traduire sans le recours à l’intelligence humaine, les outils informatiques d’aujourd’hui permettent de l’assister efficacement.
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