La traduction juridique et financière
Le droit et la finance sont les domaines techniques et complexes à traduire. En plus de faire appel à une terminologie spécifique, ils portent des enjeux capitaux, tant économiques que légaux. Par ailleurs, la traduction juridique des documents d’entreprise (rapports d’audit, document de référence, le document d’informations clés pour l’investisseur…) requiert souvent des connaissances pointues en finance. C’est pourquoi les acteurs financiers majeurs, comme les banques, les compagnies d’assurances, les sociétés comptables, les cabinets d’audit ou les multinationales, font appel à des linguistes spécialisés pour leurs traductions juridiques et financières
Traduction juridique et financière : quelle différence ?
La traduction juridique de documents tels que des actes notariés, des contrats de cession ou d’acquisition, requiert la précision des termes légaux pour que la traduction fasse transparaître les mêmes droits et obligations que l’original. Le traducteur doit avoir une connaissance approfondie du système juridique. Il doit également être capable de chercher des informations fiables lorsqu’un concept légal de la langue d’origine ne peut être transposé littéralement, ou n’existe pas dans la législation de la langue cible.
La traduction des documents financiers, comme les comptes annuels, les rapports financiers, ou les analyses boursières, exige une communication claire et structurée des informations. Le linguiste doit connaître les notions financières et leurs implications. Le mauvais emploi de notions précises, par exemple les options et les warrants, ou une confusion entre le capital social et les capitaux propres peut avoir des conséquences néfastes pour l’entreprise : suspicion de fraude, décision stratégique fondée sur une erreur de traduction…
L’impact du droit sur les documents financiers et comptables
La traduction juridique pour les grandes entreprises et les multinationales se situe souvent à la frontière du droit et de la finance. Le droit financier ne cesse de d’évoluer. De plus, les sociétés doivent tenir compte des normes comptables et fiscales.
D’une part, la crise économique de 2008 a donné lieu à la création d’un grand nombre de régulations de la part des autorités nationales responsables de la surveillance des marchés financiers, telles que l’AMF en France, ou la BaFin en Allemagne. Les entreprises doivent communiquer de plus en plus d’informations. Par exemple, lorsqu’elles émettent des titres, le prospectus doit être transmis aux investisseurs dans leur langue.
Par ailleurs, les compagnies internationales doivent se conformer aux règles fiscales et comptables nationales et internationales. Ceci implique un besoin de traduction très spécifique, aux confins du droit fiscal, comptable et financier. Seul un traducteur formé à la finance ou au droit, et ayant de l’expérience dans la traduction légale et financière est en mesure de répondre à ce besoin.
Enfin, il ne faut pas perdre de vue que l’objectif des documents économiques et financiers est avant tout légal : lutte contre le blanchiment d’argent, l’évasion fiscale, le délit d’initié, les opérations financières risquées… La fiabilité des informations traduites est donc vitale pour la santé économique et juridique de votre entreprise.
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