Le traducteur : Écrivain sans Œuvre
Cette phrase à la connotation très littéraire me semble importante.
À l’image de notre « nouveau » monde, la traduction se partage entre le low cost et la qualité, entre une traduction juste « correcte » voire mot à mot et une traduction écrite pour le lecteur cible et facilement lisible. Chacune a ses caractéristiques, son utilité et son prix.
Le prescripteur de traduction doit positionner l’importance que revêt son texte avant de décider sur quel marché il va traiter.
L’avènement de la traduction automatique et des logiciels de TAO, et la réduction des budgets dans les entreprises ont eu un impact certain sur la qualité des textes traduits.
Il est en effet chronophage de traduire dans une langue fluide, idiomatique et « localisée » car il faut traduire l’esprit du texte et non la lettre. Cela demande réflexion et savoir-faire.
Prenons un exemple (réel) :
Dans un bar, une affiche : « il est interdit aux femmes d’avoir des enfants au bar ».
Que comprenez-vous lors d’une première lecture ?
Cet exemple fait sourire mais si l’ambiguïté du texte se trouvait dans une brochure institutionnelle ? Un communiqué de presse ? Un texte juridique ? Ou stratégique ?
Il n’y a pas que la littérature qui doit être rédigée. Les concepts – techniques ou autres – doivent être exprimés clairement, sinon pourquoi traduire ?
J’ai entendu un conférencier parler d’interprète culturel mais quel interprète peut se permettre d’ignorer la culture et les codes du pays dont il parle la langue ? De même, quel traducteur peut se limiter à ne traduire que les mots et non le sens ?
Mais revenons sur cette rupture entre la traduction rapide et peu onéreuse (voire gratuite : Google Translate) et la traduction professionnelle nécessaire, utile et efficace pour l’entreprise : chacune a sa place mais la première n’aura jamais la finesse, la fluidité et l’impact de la seconde.
Le plaisir de la lecture, la clarté des exposés représentent un travail de rédaction qui va au-delà de la traduction pure, qui demandent une vraie connaissance du sujet, la maîtrise de la langue et du temps !
Il ne faut pas rêver et penser qu’à bas coût le même soin sera apporté à votre texte. Au mieux il sera grammaticalement correct s’il a été relu.
La question à se poser – à priori – est donc : qu’est-ce que j’attends de ma traduction ?
Une simple transposition dans la langue cible ou bien un texte dont l’esprit sera respecté et qui présentera un intérêt pour son destinataire, voire attisera sa curiosité ?
Il y a deux marchés de traduction, l’acheteur doit en être conscient. Le traducteur humain et professionnel est un expert dans sa langue maternelle et dans le sujet traduit, il ne peut être rémunéré à un prix dérisoire et la traduction professionnelle a un prix, toujours moins cher qu’une traduction inutile.
Il vous faut donc choisir le bon prestataire de traduction. CG est une entreprise professionnelle sérieuse et fiable, parmi d’autres … Il vous faut tester la qualité des engagements de votre partenaire.
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