Réflexions sur l’interprétation à distance
Les échanges se virtualisent… les métiers s’ubérisent… Ainsi va le monde actuellement…
Depuis la « crise » de 2008, la virtualisation et l’automatisation vont bon train.
Qui dit virtualisation, dit réduction des coûts, d’où une accélération liée au contexte économique.
Dans nos métiers, la traduction s’est automatisée de manière de plus en plus « intelligente » comme nous pouvons le constater avec le développement fulgurant de la traduction neuronale (Systran a développé son système en moins de six mois !) et l’interprétation déportée connait désormais un essor important.
Délocaliser l’interprétation représente des avantages financiers :
- ne plus déplacer les interprètes ni les participants, donc plus de frais de transport, d’hébergement et de bouche ;
- répondre à l’urgence ;
- pouvoir utiliser la traduction simultanée dans des circonstances compliquées (intervention de 30 minutes d’un locuteur d’une langue rare) …
Toute la problématique de la télé-interprétation réside dans l’équilibre entre la qualité du son (qui permet aux interprètes de traduire confortablement) et la qualité de l’image (qui leur permet de « vivre » la réunion) car les deux sont liés – nos sens étant interdépendants. Nous entendons avec nos yeux et nous avons de besoin de voir pour comprendre.
En conséquence la réussite d’une interprétation à distance repose sur la qualité de la connexion internet : il faut une connexion SDSL ou – encore mieux – fibrée.
Le défi consiste à garantir la qualité tout au long de la chaine : les interprètes et les participants se trouvant aux quatre coins de la planète.
La qualité de l’interprétation simultanée à distance est dépendante de la qualité de la connexion globale.
Comment résoudre cette question ?
Pour l’opérateur c’est relativement simple : opter pour la fibre et travailler sur le cloud, en espérant que la connexion reste stable.
Le problème est que tous les maillons de la chaine – participants et interprètes – doivent avoir une connexion performante, la faiblesse d’un maillon se répercutant sur l’ensemble de la chaine.
Que faire ?
Il me semble qu’actuellement, l’interprétation à distance doit être utilisée dans un contexte simple impliquant peu de localisations, pour limiter le risque, et être testée en double d’un système de traduction traditionnel pour parer – dans un premier temps – à toute éventualité.
Si l’interprétation à distance (remote interpreting) vous intéresse, n’hésitez pas à contacter CG, nous réfléchirons avec vous à la meilleure solution pour votre réunion.
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